Lorsque vous décidez de recruter un salarié en CDI ou en CDD de longue durée, tout un processus se met en marche. La quête du candidat idéal prend du temps et coûte de l'argent. Certains cas, plus que d'autres : profil pénurique, emploi aux conditions de travail difficiles... Mieux vaut donc ne pas se tromper. Si tel est le cas, vous aurez mobilisé vos ressources en interne pour rien et serez obligé de recommencer tout le processus de recrutement. Au final, vous doublerez vos dépenses. Pour vous éviter cette déconvenue, nous vous dévoilons comment transformer un échec en succès.
Que ce soit pour une PME comme pour les grandes entreprises le coût d'un recrutement est bien réel. Selon la taille de votre entreprise, vous aurez plus ou moins de moyens en interne pour gérer l'embauche. Mais peu importe si c'est un salarié seul ou tout le département RH qui se chargeront du recrutement, vous y consacrerez non seulement du temps mais aussi de l'argent. Le processus débutera par la rédaction et la diffusion de l'annonce, sachant que certains jobboards sont payants, suivi par le tri et la sélection des CV, les entretiens d'embauche, etc. Une fois le salarié recruté, vous devrez prendre en charge sa formation et son intégration au sein de l'équipe ainsi que toutes les tâches administratives inhérentes à l'embauche de personnel telles que la DPAE, l'édition et la signature du contrat de travail ou encore la visite médicale.
Force est de constater que le ou les recruteurs vont consacrer beaucoup de temps à la recherche de leurs futurs salariés. Pour ce qui est de vos dépenses financières, nous avons déjà évoqué le coût parfois nécessaire pour effectuer votre sourcing. Il faudra également prendre en compte le salaire versé au futur collaborateur qui sera plus ou moins élevé en fonction de son poste et son statut (ouvrier, employé ou cadre). Du simple SMIC mensuel brut de 1 747,24 euros au salaire de cadre qui se situe aux environ de 40k euros annuel brut, la différence peut être importante. Vos charges et cotisations patronales vont elles aussi varier selon le profil du salarié. Enfin, il ne faut pas oublier la rémunération du ou des recruteurs, qu'ils soient internes à votre entreprise ou externes, via des cabinets de recrutement par exemple.
Qu'en est-il des recrutements complexes ? Sur certains secteurs d'activité les employeurs éprouvent de grandes difficultés à recruter des profils qualifiés pour le poste à pourvoir. Profil pénurique, conditions de travail difficiles, accès au site compliqué, mauvaise compréhension de l'offre d'emploi... Les raisons sont nombreuses. Le processus prend alors encore plus de temps et coûtera inexorablement plus d'argent.
On considère qu'un recrutement est raté lorsque le salarié quitte l'entreprise au cours des 12 mois suivant son intégration. En tant qu'employeur, vous pouvez vous aussi mettre un terme à son contrat durant sa période d'essai. Si vous vous êtes trompé sur l'évaluation d'un ou de plusieurs candidats, il ne faut pour autant pas vous jeter la pierre. Au cours d'un entretien d'embauche, le comportement diffère forcément de celui que l'on a au quotidien. On peut aussi difficilement savoir à l'avance si le courant va passer avec le reste de l'équipe.
La direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) a publié une étude de 2015 qui permet d'avoir un aperçu en chiffres du coût d'un recrutement raté. On apprend donc que 36% des CDI sont rompus au cours de la première année du contrat. Parmi elles, 16% sont des démissions. 12% des périodes d'essai ne sont pas renouvelées que ce soit du côté du salarié ou de l'entreprise. Enfin, un recrutement pour un cadre qui échoue représente 12 à 18 mois de salaire soit 50 000 euros brut.
Outre les coûts financiers propres au processus de recrutement, une embauche qui échoue a généralement des conséquences néfastes sur votre productivité. D'autant plus si le poste du candidat est stratégique. Elle entraînera également une dégradation de l'ambiance au sein de l'équipe. En effet, si son intégration se passe mal et que des tensions se forment entre le candidat et le reste de vos collaborateurs, la productivité là aussi aura tendance à baisser. Si le collaborateur ne reste pas dans l'entreprise, il faudra reprendre les recrutements ce qui engendrera une fois encore des coûts supplémentaires.
Alors comment savoir si un recrutement est qualitatif ? Premièrement, si la période d'essai est validée par l'employeur et par le salarié, c'est déjà le signe que les deux parties souhaitent travailler ensemble. Deuxièmement, vous pourrez évaluer ses performances selon la réussite de l'atteinte de ses objectifs, que vous aurez fixé avec lui en début d'année. Enfin, si ses managers sont satisfaits et si le collaborateur est toujours motivé, c'est un signe que le recrutement est une réussite.
Pour maximiser ses chances de réussir ses recrutements, il faut prendre le temps. Cela peut sembler paradoxal car votre temps est précieux mais vous savez désormais les coûts induits par un mauvais recrutement. Par ailleurs, remettez-vous en question : votre annonce est-elle suffisamment claire ? Avez-vous bien développé votre marque employeur ? N'hésitez pas non plus à utiliser des aides pour l'évaluation de candidats. Faites-leur passer des tests de personnalité ou des tests de compétences pour confirmer votre ressenti. L'intégration ne devra pas être négligée. Assurez-vous de lui procurer une formation adéquate : présentation de l'histoire de votre entreprise, les règles de sécurité en vigueur, le règlement intérieur ou encore la visite des locaux.
Vous êtes gérant d'une PME et vous manquez de ressources en interne ou vous êtes Responsable du service RH d'une grande entreprise et vous recherchez des candidats aux profils pénuriques ; quelle que soit votre situation, plusieurs options s'offrent à vous pour déléguer vos recrutements. Parmi elles, il y a l'intérim. Si de plus en plus de sociétés font appel à des entreprises de travail temporaire pour leurs besoins en recrutement, c'est qu'elles offrent de nombreux avantages. D'une part, vous économisez du temps puisqu'elles s'occupent de toute la partie sourcing et correspondance de candidats. Grâce à leur expertise dans ces domaines, elles seront plus à même de proposer des profils qualifiés qui correspondent à votre annonce. Vous réduisez donc les risques de vous tromper. Par ailleurs, leur champ d'action est beaucoup plus important. Elles auront alors plus de chance de trouver des profils pénuriques.
D'autre part, vous n'aurez pas à vous occuper de toutes les tâches administratives, vous gagnerez là aussi du temps.
L'intérim a un coût, certes. Mais comparativement à celui que vous coûterait un recrutement raté, vous n'avez plus à vous poser de questions.
Vous êtes désormais au fait du coût réel d'un recrutement raté. Pour éviter de miser sur le mauvais candidat, pensez à rédiger une offre d'emploi claire et soyez transparent au maximum sur les informations transmises dans l'annonce : le secteur d'activité de l'entreprise, le lieu, les horaires, le salaire, les conditions de travail, les compétences requises... Prenez le temps et n'oubliez pas de travailler aussi sur l'image de votre entreprise. Pour cela, mettez en avant vos valeurs, vos actions sociales et sociétales ou encore l'environnement que vous mettez à disposition. Testez vos candidats durant leurs entretiens pour être plus sûr de vous. Si vous ne voulez ou ne pouvez pas vous charger de l'embauche, une agence intérim est une option très intéressante offrant de nombreux avantages dont un gain de temps et d'argent.
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